Implanter le haut niveau
La ville veut surfer sur le succès de l’Open Sud de France
Depuis son élection à la tête de la Fédération française de tennis en 2009, Jean Gachassin a été invité aux sept éditions de l’Open Sud de France. Il n’a pourtant jamais daigné y répondre et assister au troisième plus grand événement de tennis organisé en France. Un tournoi en constante progression, tant au niveau du plateau sportif que de l’affluence avec 46 800 spectateurs et une hausse de 8 % de la fréquentation. Le départ de l’ancien rugbyman qui ne porte visiblement pas beaucoup Montpellier dans le coeur est une bonne nouvelle pour un sport qui « pèse » 100 000 licenciés en Occitanie.
Des créations d’emplois
Le maire de Montpellier, Philippe Saurel (DVG), demande depuis deux ans l’implantation d’un centre de haut niveau dans la métropole. Il attend le successeur de Gachassin avec intérêt. « J’ai demandé aux deux candidats la création d’un deuxième centre de terre battue en France hors Roland Garros. Et ce centre, il faut le faire à Montpellier ». Philippe Saurel entend profiter du climat dans une ville où l’ensoleillement atteint 300 jours par an. Et s’inspirer de structures mises en place à l’étranger, comme celle d’Arantxa Sanchez à Barcelone. Outre l’Open Sud de France, Montpellier accueille également un tournoi féminin ITF sur terre battue. « Comme l’a imaginé la Mission Racine il y a 50 ans, nous devons aménager le territoire en fonction de la destination sport et culture pour créer des emplois. Le tennis s’inscrit pleinement dans cette démarche que nous sommes en train de mener. »