Gaëlle Skrela, le conte de fée d’une stakhanoviste
Le BLMA joue dans le Nord en match 3 de la finale de LFB
Gaëlle Skrela vit sa dernière série finale de championnat de France avant la retraite sportive. Rien ne prédestinait la capitaine de Lattes-Montpellier à vivre une telle carrière. Ni son profil de joueuse appliquée, grosse défenseuse, mais pas franchement brillante. Ni sa venue, à l’été 2004, dans ce qui était, alors, un petit club sans palmarès. Rien, si ce n’est ce caractère hors pair, cet esprit stakhanoviste qui lui a permis de se construire un très beau palmarès.
« Le rêve d’un entraîneur »
« Si on m’avait dit que j’aurais fait cette carrière en arrivant ici… Jamais je ne l’aurais pensé. Je n’avais pas de talent, reconnaît-elle. En fait, je n’en avais qu’un, de travailler… J’ai joué au basket parce que j’étais capable de courir longtemps et de défendre longtemps. » Depuis, la fille de Jean-Claude et soeur de David a largement contribué à gonfler le palmarès familial : elle a acquis deux titres de championne de France et quatre Coupe de France. Et deux médailles d’argent aux championnats d’Europe sous le maillot bleu. « C’est une fille en or. La joueuse d’équipe à tout faire dont rêve n’importe quel entraîneur, souligne son futur ex-coach Valéry Demory. Capable de scorer, de défendre, de donner son coeur. » La Toulousaine est devenue bien plus qu’une grande défenseuse, à force de se rajouter du taf supplémentaire après les entraînements. Au point de toucher, à presque 30 ans, son plus grand rêve : l’équipe de France, en 2013. Gaëlle Skrela, où l’exemple vivant des vertus de la patience et du travail..