Philadelphie (trop) en liesse
porté, pour la première fois de leur histoire, le Super Bowl, dimanche face aux New England Patriots (41-33), les scènes de liesse se sont multipliées dans les rues de Philadelphie, pour fêter dignement le titre. Mais les célébrations ont un peu débordé. Véhicules renversés, bâtiments dégradés, poteaux électriques arrachés… Un groupe de violents manifestants a même tenté d’escalader les grilles de la mairie de la ville.
LE CHIFFRE
e cherchez pas, il n’y aura pas d’équipe de France de hockey sur glace aux Jeux de Pyeongchang. Une sale habitude qui n’est pourtant pas une fatalité. Dans les années 1990, les Bleus se qualifiaient systématiquement pour l’épreuve olympique. Il est même arrivé qu’ils s’y rendent avec le meilleur entraîneur de ce sport : Herb Brooks. L’Américain est entré dans l’histoire le 22 février 1980, jour du fameux Avec une équipe des Etats-Unis uniquement composée de joueurs universitaires, il a réussi à éliminer la machine de guerre soviétique, en demi-finale des JO, avant de décrocher le titre olympique. et passe son temps avec l’équipe américaine. « Ce n’était pas méchant, Herb était à la cool, mais ça a pu surprendre des joueurs, reconnaît Antoine Richer. En France, on avait l’habitude de partager beaucoup de choses avec un coach très proche du terrain. » Le mariage Brooks-France prend fin quelques semaines plus tard, après un championnat du monde peu reluisant, malgré une victoire contre les Etats-Unis. Le hockey français l’oublie sans trop se forcer. « Il n’est pas resté assez longtemps pour imprimer une marque dans la structure de notre hockey, juge Guennelon. Mais il a apporté une vision pro. »