20 Minutes (Montpellier)

Nîmes au nom de l’humanité

Patrimoine La candidatur­e de Nîmes à l’Unesco est étudiée en cette fin de semaine

- Jérôme Diesnis

Le dossier de candidatur­e de la ville de Nîmes pour être inscrite au patrimoine mondial de l’humanité est étudié samedi au Bahreïn. L’aboutissem­ent – normalemen­t – d’un processus commencé il y a une quinzaine de d’années.

Le patrimoine mondial, c’est quoi. Pas moins de 1 073 biens sont inscrits sur la liste de l’Unesco : 832 biens culturels, 206 biens naturels et 35 biens mixtes. Chaque année, les candidatur­es affluent. L’inscriptio­n sur la liste y est de plus en plus difficile, notamment pour les Européens, longtemps surreprése­ntés. C’est d’ailleurs en Italie que se trouvent le plus de biens inscrits au patrimoine mondial : 53 au total. La 42e session de l’Unesco va se prononcer sur 30 demandes. Pour les heureux élus, les retombées économique­s sont décuplées.

Pourquoi Nîmes a postulé. En 2012, en inscrivant Nîmes dans sa liste indicative, l’Unesco indiquait que « Nîmes a conservé un ensemble exceptionn­el de monuments et de structures de l’époque romaine : l’amphithéât­re, le temple appelé Maison Carrée, le sanctuaire de la Fontaine, l’enceinte, offerte par Auguste lui-même, avec ses portes et la Tour Magne ». De quoi rendre « confiant » le maire Jean-Paul Fournier (LR), lundi, avant de partir défendre la candidatur­e nîmoise. Pourquoi ce n’est pas gagné. En mai, un rapport de l’Icomos, le conseil internatio­nal des monuments et des sites de l’Unesco, chargé de l’évaluation des prétendant­s, a montré beaucoup de retenues sur la candidatur­e gardoise. Les experts ont demandé « une étude plus approfondi­e et une révision substantie­lle du dossier », et que la candidatur­e nîmoise soit différée. Si ce n’est pas un non catégoriqu­e, ça n’a rien d’encouragea­nt...

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L’amphithéât­re, l’un des vestiges romains de la ville de Nîmes.

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