Rémi Gaillard veut présenter un chien aux municipales
Rémi Gaillard évoque son combat pour la cause animale
Samedi soir, Anymal investit le Zénith-Sud de Montpellier. Complet depuis de longues semaines, le festival de Rémi Gaillard accueillera Shaka Ponk, Cali, Tryo ou Sinsemilia. 20 Minutes a profité de l’occasion pour questionner le Montpelliérain sur son combat pour les animaux.
D’où vient cet engagement ?
Mon chien est mort le 2 mai 2012 et ce fut un véritable tournant dans ma vie. Je suis sensible au bien-être animal depuis toujours, il n’était pas encore entré dans ma vie, je me déguisais déjà en poulet et je déposais une gerbe devant une rôtisserie. Mais mon chien m’a apporté un supplément d’âme. Quand il est mort, ça m’a décapité. Comme il avait tout fait pour moi, je lui ai promis de tout faire pour lui et ses congénères. Alors j’ai élevé mon combat pour les animaux.
Où en est votre projet d’espaces de liberté pour les chiens ? Ça devrait se faire. Ce serait des espaces où les chiens seraient en liberté. Dans l’attente d’être adoptés, attention, ce n’est pas un zoo. Ce sera un paradis pour les chiens, mais ils ne sont pas censés y rester, parce que le vrai paradis, c’est une famille. J’aimerais faire de Montpellier la capitale des animaux. Mais j’ai été déçu par le maire [Philippe Saurel]. Je me demande si je ne vais pas partir dans l’aventure des municipales.
De quelle manière ?
Je n’ai pas envie d’être maire. Si je sens que mon projet [d’espaces de liberté pour les chiens] ne le branche pas, j’irai voir ceux que ça branche. Et je songe à présenter un chien aux municipales à Montpellier.
Êtes-vous vegan ?
Oui, j’en suis fier. Je l’avais été six mois, j’avais craqué, je ne mangeais que des concombres. Mais j’avais réduit ma consommation de viande. Et là, je suis redevenu vegan. C’est comme la cigarette, je crois. Mais je ne donne de leçon à personne.