« Obtenir la même notoriété que le basket et le handball »
Sport Le président de la Fédération française de volley-ball, Eric Tanguy, évoque les championnats d’Europe
Du 12 au 29 septembre, la France, la Belgique, les Pays-Bas et la Slovénie accueillent les championnats d’Europe masculins de volley-ball. Le premier tour de l’équipe de France aura lieu à Montpellier à la Sud de France Arena.
Comment s’est passé le lancement de la billetterie ?
La billetterie a débuté très tardivement, juste avant Noël. Ça a été difficile de la coordonner sur les quatre pays organisateurs. On a eu un très bon début pour la vente des packs. En mars, débutera la vente des billets à l’unité. Pour le moment nous sommes dans les clous.
Cette organisation à quatre, n’est-ce pas trop compliqué ?
Chaque organisation est indépendante et étanche sur un plan stratégique et financier. Il n’y a donc pas de risque de ce côté-là. Mais il faut réussir à s’harmoniser sur les décisions stratégiques, comme le lancement de la billetterie.
Pourquoi la FFVB a-t-elle candidaté à l’organisation des championnats ?
L’équipe de France, au regard de ses derniers résultats, méritait de disputer une grande compétition devant son public. C’est aussi un enjeu de développement pour obtenir la même notoriété que le basket et le handball. C’est difficile sans grand événement. Nous sommes le seul sport à n’avoir rien organisé depuis trente-trois ans.
Pourquoi avoir choisi Montpellier pour l’accueil du premier tour ?
L’Occitanie est une terre de volley-ball. C’est là que sont installés nos pôles France. On y compte quatre clubs professionnels. Et il y a une culture d’organisation, beaucoup de personnes qualifiées ont déjà participé à l’organisation de grands championnats.
L’organisation à Montpellier a-t-elle pu être remise en cause ?
Le changement de délégataire de l’Arena a entraîné une redistribution des financements. Mais il y a toujours eu la volonté par les collectivités de respecter les engagements.