Comment se lancer et progresser dans le e-sport
Jeux vidéo Désiré Koussawo, organisateur de l’Occitanie Esports, livre ses conseils
En raison du Covid-19, l’édition 2 020 du très prisé Occitanie Esports a été reportée aux 26 et 27 septembre (si tout va bien). Il reste ainsi quelques mois aux novices pour se mettre à la page, avant d’aller côtoyer des cracks à la Sud de France Arena, à Pérols (Hérault). Désiré Koussawo, organisateur avec la région et directeur général d’ESL Gaming France, livre ses conseils à ceux que la manette démange.
V Choisir son/(ses) jeu(x). « Les jeux les plus pratiqués sont League of Legends, incontournable, Fortnite, le jeu le plus joué dans le monde, Counter Strike, un jeu de tir, Overwatch, liste Désiré Koussawo. Et il y a des jeux qui peuvent paraître moins prestigieux et qui attirent un peu moins les compétiteurs comme Fifa ou Street Fighter.
Chacun doit trouver ce qui lui correspond le mieux en termes de capacités personnelles. » Mais pour être bon à un jeu, il faut… l’aimer ! « Si vous n’aimez que Street Fighter, mais que vous êtes mauvais, ça ne sert à rien de se lancer dans des compétitions ! »
V Progresser. Comme dans un sport traditionnel, pour progresser, il faut pratiquer. Encore, et encore. En ligne, pour « jauger son niveau », souligne le directeur d’ESL Gaming France. L’autre clé, c’est de regarder les autres jouer, sur Twitch, par exemple. « C’est une façon de s’inspirer des meilleurs », estime-t-il. Enfin, c’est le bon moment pour embarquer son PC sous le bras pour participer à des LAN Party, qui sont des compétitions sur un réseau local. Mais attention : jouer oui, mais avec parcimonie, en s’imposant une hygiène de vie.
V Être repéré. Il arrive parfois que les futurs Zidane de l’e-sport soit repéré sur des tournois en ligne ou dans des LAN Party. Mais, on peut aussi forcer le destin. « On peut très bien aller taper à la porte de certaines grandes équipes en leur présentant des résultats », assure-t-il. Les joueurs peuvent ensuite multiplier les compétitions. Jusqu’à, peut-être, en vivre. Mais cela reste rare. «Comme le sport traditionnel, tout le monde n’en vit pas», conclut Désiré Koussawo.