Les islamistes écartés du pouvoir au Maroc après une défaite majeure aux législatives
Le Parti de la justice et du développement (PJD), à la tête du gouvernement marocain depuis une décennie, a essuyé une déroute inattendue lors des élections législatives, jeudi. Le parti islamiste modéré s’est effondré, passant de 125 sièges dans l’Assemblée sortante à 12, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit. Résultat : la direction du parti a présenté sa démission dans l’après-midi. « Une nouvelle séquence s’ouvre avec des partis qui ne contestent pas les fondements du pouvoir et ont une proximité avec le roi », a expliqué à l’AFP le politologue Mustapha Sehimi. Il reviendra au roi, Mohammed VI, de nommer le nouveau chef du gouvernement, issu du parti arrivé en tête.