Eaubonne, camp de base des Américains
Ne dites plus CDFAS, mais Athletica. Le centre de haute performance d’Eaubonne (Val-d’Oise), camp de base de la délégation américaine lors des JO 2024 a été rebaptisé au mois de février pour lui donner « une consonance plus internationale », justifie le communiqué de presse. La nouvelle identité visuelle se résume à un logo étoilé et un bleu, blanc, rouge qui n’est pas celui de la France.
Les États-Unis, dont le drapeau flotte à l’entrée du complexe, sont logiquement à l’honneur : les portraits de Simone Biles et LeBron James siègent à l’accueil du site, qui se rêve en camp de base des sportifs américains à Paris au-delà des Jeux. Il y a d’ailleurs des chances pour que Rocky Harris, patron de la délégation américaine, se sente déjà comme à la maison du côté d’Athletica à force de multiplier les allers-retours entre le Val d’Oise et le Colorado. « Nous sommes venus ici la première fois en 2017 et nous sommes revenus depuis entre quinze et vingt fois, et à chaque fois, on s’est rendu compte que ce qu’on avait demandé avait été fait. » Pas mal, non ? C’est valdoisien.
Marseille s’enflamme pour la flamme
Quelques 150 000 personnes sont attendues le 8 mai sur le VieuxPort, à Marseille pour y accueillir la flamme olympique, qui arrivera à bord du troismâts après une traversée de douze jours depuis la Grèce, ont annoncé les organisateurs.
Feu pas très vert pour les Jeux
Des efforts « convenables », mais encore « insuffisants »: à cent jours du coup d’envoi des Jeux olympiques, l’impact de Paris 2024 sur la planète est « trop important » pour qu’ils puissent être écologiquement durables, estime l’ONG Carbon Market Watch qui appelle à une réforme « radicale ».