20 Minutes (Nantes)

Devenir propriétai­re coûte de plus en plus cher

A Nantes, le prix d’achat des logements a augmenté en 2016

- Julie Urbach

Les propriétai­res ont mis la main à la poche. En 2016, à Nantes, un appartemen­t de 100 m2 sur deux a été vendu plus de 255 000 €. Alors que les ventes sont enfin reparties en flèche dans le départemen­t l’an dernier, la Cité des ducs a aussi progressé dans le classement des villes de province où le prix d’un appartemen­t est le plus cher. Elle est désormais 5e derrière Nice, Lyon, Bordeaux et Lille. Des prix qui ont aussi grimpé pour les biens neufs (4 120 €/m2) et les maisons (306 000 €), selon un bilan des notaires présenté jeudi.

Disparités entre quartiers

La flambée se vérifie dans des zones déjà très prisées par les acheteurs : quartier Hauts-Pavés-Saint-Félix, toujours en tête, le prix médian d’un appartemen­t2a encore augmenté de 6 % (2 850 €/m ). Un peu plus loin, le secteur Dervallièr­es-Zola a carrément le vent en poupe : les prix des appartemen­ts neufs et maisons y ont par exemple augmenté de 17 % en un an. « Il y a une forte disparité selon les

quartiers, tempère Me Emmanuelle Dexmier, notaire à Nantes. Si vous cherchez des biens plus abordables, visez les quartiers Sud. Mais le conseil est plutôt de s’éloigner en première couronne. » Car dans le reste de l’agglo, les tarifs sont restés plus stables (et bien en dessous de ceux pratiqués à Nantes). Mais les prix médians sont évidemment très variables. Pour les maisons, par exemple, ils vont de 318 000 € à Basse Goulaine ou 290 000 € à La Chapelle-sur-Erdre, jusqu’à 218 000 € à Rezé ou 175 000 €, à Indre.

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Certaines zones sont très prisées.

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