20 Minutes (Nantes)

Mamm se fait du blé avec sa pâte à cookies

La start-up nantaise Mamm, créée il y a trois ans, affiche un beau développem­ent

- Julie Urbach

Des cookies bien croustilla­nts à l’extérieur et moelleux à l’intérieur. Comme si vous les aviez faits, mais en fait pas du tout. C’est la recette gagnante de Mamm Cookies et de sa pâte à biscuits prête à cuire. Cette start-up nantaise, créée il ya à peine trois ans, est en train de réussir son pari. En vente dans quasiment tous les supermarch­és de Nantes, ces petites boîtes blanches viennent même de débarquer dans une centaine de Monoprix et Franprix de région parisienne depuis début mai.

Des ingrédient­s locaux

Lassés que leurs trois enfants « mangent des cochonneri­es pour le goûter », c’est Emmanuel et Morgane Chevalier qui se cachent derrière cette petite success-story. Le couple raconte avoir décidé un jour de tout plaquer pour se lancer. « On voulait créer une vraie alternativ­e aux produits industriel­s, qui soit composée d’ingrédient­s locaux, sans additifs, et accessible à tous, se rappelle ce père de famille de 42 ans. Il fallait aussi obtenir une belle texture et un super goût ! » Après 400 essais dans leur cuisine, bingo. Dans la foulée, ils arrivent à convaincre le Carrefour city Grillaud (quartier Procé) de la commercial­iser. Aujourd’hui, jusqu’à 1600 boîtes sont produites par jour dans le laboratoir­e de l’école d’agroalimen­taire (Oniris), où trois personnes assurent la fabricatio­n. A l’intérieur, un bloc de pâte (composé de beurre breton, d’oeufs de Vendée ou encore de farine Label rouge) divisé en six petites boules, à placer au four pendant une dizaine de minutes. Pour autant, le chemin est encore long : pour continuer son développem­ent, Mamm Cookies vient de lancer une levée de fonds auprès d’investisse­urs et du grand public, ce qui servirait notamment à booster la notoriété du produit. « Les gens ne nous trouvent pas encore dans les rayons, au milieu des pâtes brisées à dérouler, des quenelles ou des lardons, sourit Emmanuel Chevalier. On aimerait aussi avoir notre propre laboratoir­e et continuer à embaucher. » La start-up espère compter une dizaine de salariés après l’été.

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Les boîtes sont en vente dans presque tous les supermarch­és nantais.

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