Les premiers pas de Ranieri vus par Rongier
Le milieu explique les premiers pas de Claudio Ranieri
Cela fait une semaine qu’il est arrivé et Claudio Ranieri semble déjà faire l’unanimité. Le nouvel entraîneur du FCN a déjà posé sa patte à la Jonelière. Le milieu de terrain Valentin Rongier est déjà conquis.
Comment avez-vous compris que Sergio Conceição quittait le club ?
J’ai vu la rumeur la première fois sur les réseaux sociaux. J’étais sceptique, car on voit de tout sur les réseaux sociaux. Je me disais qu’il fallait se méfier… Jusqu’au moment où il y a eu les déclarations du président. J’ai compris que c’était sérieux. Une fois que c’était acté, on n’est pas acteur de la situation. C’est un choc, car tout était fait pour qu’il s’installe sur la durée.
Etiez-vous inquiet à ce moment-là ?
On n’a pas eu trop le temps de s’inquiéter, car le président Kita a été très efficace et a su rebondir de belle manière en faisant venir Claudio Ranieri.
Comment s’est passée la reprise avec le nouveau staff ?
Il est vraiment à l’écoute, très pro. Sur cet aspect-là, ça ne change pas beaucoup, car le staff de Conceição ne laissait pas grand-chose au hasard. Tous les jours, il y a des tests, ils nous font découvrir des machines sur lesquelles on va travailler toute l’année. Chaque détail compte. On mange ensemble le matin et le midi. Moi, je m’y retrouve.
Qu’est ce qui change dans la préparation par rapport à il y a un an (staff de René Girard) ?
Déjà, l’année dernière, on avait commencé avec René et son staff par faire uniquement des footings. Là, on n’en a pas fait. On est allé directement sur le terrain. On a fait du jeu, des courses. On n’a pas attendu trois ou quatre jours pour faire les tests. Dès le deuxième jour, on les a faits.
C’est une pression supplémentaire d’avoir un coach comme Ranieri ?
Avoir un entraîneur comme ça, ce n’est pas donné à tout le monde. C’est de l’excitation. On est un peu comme des gosses de voir un coach comme ça arriver ici. On ne s’y attendait pas.