Un plan d’actions pour le climat
Un an après la fin du « grand débat » sur la transition énergétique, auquel ont participé 53 000 personnes, Nantes métropole a adopté une feuille de route pour les années à venir. Quelque 33 engagements conduisant à « changer de braquet dans la lutte contre le réchauffement climatique » y figurent. Beaucoup concernent les transports : fin des bus diesel d’ici à 2020, systématiser la circulation à 30 km/h, développer le covoiturage, investir un milliard d’euros pour la mobilité durable… Ou le bâtiment : végétaliser et installer des panneaux solaires sur un maximum de toitures disponibles, généraliser d’ici 2020 la construction à énergie positive dans les projets urbains…
L’idée de gratuité écartée
Mais Nantes métropole prend aussi l’engagement de diminuer d’un tiers la consommation de l’éclairage public d’ici 2020, de développer le télétravail avec notamment la création d’un lieu de coworking dans chaque commune, de diviser par 5 le gaspillage alimentaire d’ici 2030, ou encore de produire 50 % d’énergies renouvelables locales en 2050. « Sur les questions de l’isolation, de la rénovation, de la production locale d’énergies renouvelables, notamment, il y a là une véritable accélération », apprécie Caroline Houalet, l’un des quatre membres de la commission citoyenne chargée de piloter le « grand débat » puis d’en extraire un rapport. Elle exprime toutefois le regret que la proposition de gratuité des transports n’ait « pas été retenue ni expérimentée ».