Toulouse bat Ajaccio (0-3) et garde l’espoir de rester en L1
Le TFC a fait un grand pas vers le maintien en L1, mercredi, avec un succès contre Ajaccio (0-3), lors du barrage aller joué à huis clos
Un stade vidé de ses supporters, une rencontre délocalisée à Montpellier et finalement le succès de l’équipe de L1. Ce barrage d’accession ou de maintien dans l’élite (selon l’angle de vue) ne ressemble décidément à rien de connu. Toulouse, vainqueur d’Ajaccio (0-3), sans aucune effusion de joie, doit terminer le travail au Stadium dimanche. Mais on le voit mal dilapider pareille avance devant son public.
Trois coups de pied arrêtés. L’équipe de Michaël Debève a maîtrisé son sujet de bout en bout. Pendant quarante minutes, elle a géré des débats insipides entre deux équipes refusant de se livrer. La première frappe cadrée, signée Imbula, est intervenue dans le temps additionnel de la première période. Les autres ont toutes fait mouche : un coup franc direct de Gradel (45e+3), un corner d’Imbula repris du plat du pied par Jullien (51e), un coup franc de Gradel conclu après une séquence de billard par Sanogo (65e).
Ajaccio n’a rien proposé. Les Corses n’ont pas été à la hauteur de l’événement. L’accumulation des suspensions (Selemani, Coutadeur, Sainati), après les incidents contre Le Havre, n’y est pas étrangère. Tout comme les blessures de Leca (qui s’est heurté au poteau sur l’ouverture du score) et Gimbert pendant le match. Mais de façon générale, l’ACA a été puni par sa frilosité, puis son incapacité à trouver des espaces pour bousculer les pensionnaires de L1… qui risquent de le rester.
Ambiance district. Des gradins vides, tout comme les boulevards sur la route de la Mosson, jusqu’aux consignes des entraîneurs qui résonnaient jusqu’aux tribunes. C’est d’une tristesse, un match à huis clos ! Les joueurs s’entendaient comme à l’entraînement. Mais le match, malgré l’enjeu et le contexte, s’est déroulé dans un bon esprit. Si l’on excepte l’embrouille en fin de première période après un tacle trop appuyé de Cavalli sur Durmaz. Le même Cavalli qui a été sorti par son coach après avoir chauffé deux fois le Suédois, sur le banc toulousain en seconde période.