Waaah !, Brrr !, Mmm ! « Jurassic World » laisse sans voix
Que provoque «Jurassic World : Fallen Kingdom»? L’envie de pousser des petits cris, que «20 Minutes» détaille
Les entrepreneurs qui ont conçu les parcs à dinosaures ne doivent pas être malins malins. A peine Jurassic World a-t-il fermé ses portes après trop de visiteurs croqués, que de petits finauds évacuent les bestioles dans Fallen Kingdom. Juan Antonio Bayona (Quelques minutes après minuit, 2016) réalise ce nouveau volet avec Chris Pratt et Bryce Dallas Howard. Sous forme d’onomatopées, 20 Minutes vous dit ce que vous allez trouver (sans révéler les surprises).
Cronch ! Des bébêtes en forme (et en appétit). Qui dit « Jurassic Park » dit gros dinosaures. Les créateurs réunissent les favoris de la saga dont le T. rex et Blue, une vélociraptor domestiquée (ou presque). Il innove aussi avec un nouveau venu qui ferait passer le pourtant féroce Indominus rex de Jurassic World pour un cousin du monstre gentil Casimir. Un indice : il aime les humains comme plat du jour.
Waaah ! Des décors géniaux. De l’île menacée par une éruption volcanique où ils sont parqués à une masure gigantesque, les dinos trouvent des terrains de jeu dignes d’eux. Juan Antonio Bayona tire le meilleur parti des décors. Les héros – humains ou pas – sont tour à tour menacés par la lave ou coincés dans des couloirs labyrinthiques anxiogènes. Transporter les gros animaux dans des intérieurs exigus renforce leur côté impressionnant.
Brrr ! Un suspense constant. Le réalisateur de L’Orphelinat (2007) et The Impossible (2012) sait faire monter la pression autour de ses personnages. Parmi les petits nouveaux, une gamine débrouillarde constituerait un excellent dîner pour les dinos. Sa présence et la sympathie qu’elle génère renforcent le suspense que sait si bien bâtir un réalisateur qui fit ses premières armes dans le cinéma d’horreur.
Mmm ! Une réflexion sur la bioéthique. On ne va pas se mentir. Jurassic Park : Fallen Kingdom est un divertissement haletant digne du romancier Michael Crichton qui l’a inventé en 1990. Juan Antonio Bayona parsème cependant l’action d’une réflexion bienvenue sur la responsabilité d’humains incapables de gérer la catastrophe d’avoir fait renaître des animaux aussi voraces que surdimensionnés.