Battu à Nantes (3-2), l’OM plus que jamais dans la tourmente
Mené deux fois au score, le FCN a finalement pris le dessus sur Marseille (3-2) et se replace au classement de L1
Cette équipe a du caractère. Menés deux fois au score, les Canaris ont fini par renverser Marseille, mercredi soir au stade de la Beaujoire (3-2). Si l’OM s’enlise encore un peu plus dans la crise, les Nantais vont respirer un bon coup. Après trois matchs sans succès (deux nuls et une défaite), le FCN se replace tranquillement en milieu de tableau et s’évite quelques maux de tête avant le déplacement à Nîmes, samedi. Pour l’OM, le mal de crâne devient insupportable.
Emiliano Sala sait tout faire.
Et si la valeur de l’attaquant nantais avait encore pris quelques millions mercredi soir ? Emiliano Sala, promis, sans aucun doute, à un départ dans les semaines à venir, a fait la misère à l’OM. Un but de la tête et une passe décisive, mais pas n’importe laquelle. A la 30e minute de jeu, alors que Marseille avait ouvert le score deux minutes plus tôt par Sanson, l’Italo-Argentin a ajusté d’une tête magnifique Mandanda (1-1). Le douzième but de la saison de l’ancien Bordelais. Juste avant la pause, il s’est mué en passeur, en donnant le tournis à la charnière Rolando-Rami. Contrôle en porte-manteau, il s’est arraché dans la meute marseillaise, avant une passe en retrait victorieuse pour Touré (2-1, 45e +1).
› Une défense marseillaise fébrile.
L’OM avait encaissé seize buts en sept matchs à l’extérieur. A la Beaujoire, mercredi, la défense de l’OM est finalement restée dans ses standards, en encaissant trois buts. Elle a montré des signes de fébrilité tout au long du match. Preuve en est, le troisième but nantais, signé Boschilia (3-2, 69e), sur lequel Sarr a fait preuve d’un attentisme assez consternant. Le latéral a laissé échapper Lucas Lima, alors qu’il pouvait l’enfermer le long de la ligne de touche…
Nantes laisse le doute à l’OM.
Et dire que l’OM a pris les devants à deux reprises : Sanson d’abord, puis Thauvin, sur un penalty (1-2, 36e) qui a prêté à débat. Mais, l’OM n’a affiché aucune certitude dans son jeu, aucune maîtrise. Marseille a bien touché le poteau (76e) par Gustavo, mais une égalisation aurait presque été imméritée, tant les Olympiens ne sont pas au niveau actuellement.