Les objectifs de la métropole sont-ils réalisables ?
Nantes métropole vient de voter son plan Climat. Les objectifs à 2030 sont ambitieux
Alors que les Nations Unies sont réunies en Pologne pour la COP 24, Nantes métropole a approuvé vendredi son plan Climat Air Energie territorial. Cette feuille de route des actions à mener s’appuie sur deux objectifs, dont le point de départ est 2003 et l’échéance 2030 : réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre (GES) par habitant, et réduire de 50 % la consommation d’énergie par habitant. Utopique ou réaliste ?
« Redoubler d’efforts »
L’organisme Air Pays de la Loire est chargé du suivi. Si l’on regarde les premiers résultats, les émissions de gaz à effet de serre des habitants de la métropole ont déjà baissé de 20 %. « On est sur la bonne voie, se réjouit Julie Laernoes, vice-présidente de Nantes métropole. Mais, attention, on a fait le plus facile, Il va maintenant falloir redoubler d’efforts. » Le transport routier (les voitures en particulier)
reste le plus gros émetteur de GES, devant les logements.
Si l’on regarde la consommation d’énergie, la tendance est moins favorable. Depuis quinze ans, elle n’a diminué que de 12 %. Pire, elle repart à la hausse depuis 2014. « On n’y est pas, alerte Julie Laernoes. La question de la sobriété ne doit plus être taboue. » Le développement des réseaux de chaleur, les nouvelles installations de panneaux photovoltaïques, et l’aide à la rénovation des logements privés font partie des principales réponses apportées par le plan Climat. Au même titre que l’incitation à covoiturer et à passer au vélo.