«Il faut s’installer dans la première partie de tableau»
Le DG du FCN, Franck Kita, a tenu mardi une conférence de presse
Crise sanitaire oblige, Franck Kita a tenu sa conférence de rentrée en vision conférence, mardi. Le directeur général délégué du FC Nantes, installé au pupitre de la salle de presse de la Jonelière, s’est exprimé pendant près de cinquante minutes. Morceaux choisis.
› Louza et Simon sur le départ?
« On veut garder tous nos meilleurs joueurs. Louza s’est révélé l’année dernière. Il a besoin de rester au club et de grandir. On a besoin de lui. Simon ? On vient de lever l’option d’achat. Il est très content de rester avec nous. On parlera de son départ plus tard, mais pas cette année.»
› Quelles ambitions pour la saison à venir ?
« Il faut vraiment qu’on s’installe dans la première partie de tableau. On voit que tous les ans, on est capables de faire de belles choses, tous les ans, on n’est pas loin… On a par exemple fait une excellente première partie de saison l’année dernière, mais la période hivernale nous est toujours un peu compliquée.»
› Il y a un an, il était question d’une vente du club.
« Il y a eu cette opportunité [LFE, un fonds de pension suisse s’était montré intéressé par le FCN] l’année dernière, mais c’est de l’histoire ancienne. Avec mon père, on aime le club, on fait du mieux possible avec nos moyens. On ne cherche pas à s’en séparer, bien au contraire, on cherche à le développer. »
› Une promotion pour Philippe Mao.
« Philippe Mao [responsable de la cellule de recrutement] en avait déjà la fonction mais pas encore le titre [coordinateur sportif]. Il sera responsable de coordonner les féminines, l’académie et les professionnels. C’est un rôle qu’on n’avait pas aujourd’hui. »
› Un départ de la Jonelière ?
« Concernant l’éventuel déménagement du centre de formation, on travaille sur un certain nombre d’options, mais il n’y a rien vraiment de concret. Le club grandit, les pros ont d’autres exigences, le centre de formation ne peut prétendre aux nouvelles catégories. On est restreint et les filles prennent beaucoup plus de place. Dans cette situation, c’est logique de penser à autre chose. Nous, on veut que toute la famille du FC Nantes soit au même endroit. Et ici, on ne peut pas être satisfait. On a des infrastructures vieillissantes, on manque de place dans les bureaux et on ne sait plus où mettre les gens. Que ce soit pour l’administratif ou le sportif, on est face à trop de contraintes. On cherche, mais la crise sanitaire a tout ralenti. Le sujet n’a pas avancé.»
› Le cas Mogi Bayat [agent très influent au club].
«Chaque club a son réseau d’agents. C’est comme ça. Philippe Mao est devenu coordinateur sportif, il va travailler en étroite collaboration avec tous les secteurs sportifs du club et toujours en relation avec la direction. C’est lui et le coach qui ont le mot final sur le recrutement des joueurs. Mogi Bayat travaille très bien et a une réputation dans l’Europe entière. Mais, on est indépendants. C’est un agent avec qui on travaille, mais ce n’est pas lui qui négocie tous les dossiers. Ceux qui négocient sont le président et moi, avec l’aval du coach.»