Le masque obligatoire gagne du terrain dans le département
Le masque va devenir obligatoire dans l’espace public de cinq villes du département
L’épidémie de Covid-19 poursuit, malheureusement sa progression en Loire-Atlantique. Le taux d’incidence vient même de franchir le cap symbolique de 50 nouveaux cas positifs pour 100 000 habitants (57,5 très exactement). Une nouvelle étape qui devrait pousser les autorités à classer le département en zone rouge, dit « zone de circulation active » du virus, au même titre qu’une trentaine de départements français.
Sans attendre, le préfet Didier Martin a décidé jeudi d’étendre l’obligation de port du masque sur l’espace public, en concertation avec les maires. L’obligation entrera en vigueur samedi matin à 8 h.
Choisies au regard des derniers chiffres de circulation de virus recueillis par l’agence régionale de santé, quatre villes sont concernées dans la métropole nantaise : Nantes, SaintHerblain, Saint-Sébastien-sur-Loire et Bouguenais. L’obligation s’appliquera à l’ensemble de leur territoire. La ville de Saint-Nazaire fera également l’objet d’une extension de la zone où le port du masque est déjà obligatoire. Le taux d’incidence de ces communes est compris entre 70 et 110 pour 100 000 habitants, précise le directeur de l’agence régionale de santé, Jean-Jacques Coiplet. « L’obligation du port du masque doit être perçue comme une invitation à la prudence et à la vigilance », justifie-t-il. L’obligation ne concernera pas les cyclistes et les sportifs, précise le préfet. Les personnes en situation de handicap bénéficient également d’une dérogation. «Ces mesures sont réversibles. Si la situation évolue dans le bon sens, comme nous l’espérons, nous reviendrons à des prescriptions moins contraignantes », promet le préfet de Loire-Atlantique.
A Nantes, le masque était déjà obligatoire dans les quartiers les plus fréquentés de la ville depuis le 14 août. A Saint-Nazaire, il l’était depuis le 17 août.
« Ça doit être perçu comme une invitation à la prudence et à la vigilance. » Jean-Jacques Coiplet, directeur de l’ARS