Entre pollution et trafic routier, le lien est fait
Air Les conséquences négatives de la circulation ont été démontrées
Le trafic routier est bien le principal ennemi de la qualité de l’air dans l’agglomération nantaise. C’est ce qui ressort des dernières données communiquées par l’organisme Air Paysde-la-Loire, à l’occasion de la Journée nationale de qualité de l’air, ce mercredi. Une conclusion qui intervient à un moment où la réduction du nombre de voies automobiles à Nantes provoque des débats aussi intenses que les embouteillages du matin.
La mobilité, un «sujet majeur»
Air Pays-de-la-Loire a étudié attentivement les conséquences du confinement puis du déconfinement (marqué par une reprise progressive de l’activité) jusqu’au 22 juin. La circulation automobile dans la métropole s’était alors effondrée jusqu’à -70 %.
Résultat : les concentrations de dioxyde d’azote ont chuté de manière spectaculaire (lire l’encadré). « Cela démontre clairement que la mobilité en ville est un sujet majeur pour la
pollution atmosphérique », commente Laurent Gérault, président d’Air Paysde-la-Loire et vice-président (centriste) du conseil régional. Au-delà de cette période, la carte des émissions annuelles moyennes de dioxyde d’azote, de particules fines et d’ozone permet également de constater que les plus fortes concentrations se situent précisément autour des grands axes de circulation de l’agglomération. Aux premiers rangs desquels figurent le quai de la Fosse, la porte de Rennes, la porte de Bouguenais, la porte des Sorinières, le péage du Bignon et le secteur d’Atlantis.