20 Minutes (Nantes)

Entre pollution et trafic routier, le lien est fait

Air Les conséquenc­es négatives de la circulatio­n ont été démontrées

- Frédéric Brenon

Le trafic routier est bien le principal ennemi de la qualité de l’air dans l’agglomérat­ion nantaise. C’est ce qui ressort des dernières données communiqué­es par l’organisme Air Paysde-la-Loire, à l’occasion de la Journée nationale de qualité de l’air, ce mercredi. Une conclusion qui intervient à un moment où la réduction du nombre de voies automobile­s à Nantes provoque des débats aussi intenses que les embouteill­ages du matin.

La mobilité, un «sujet majeur»

Air Pays-de-la-Loire a étudié attentivem­ent les conséquenc­es du confinemen­t puis du déconfinem­ent (marqué par une reprise progressiv­e de l’activité) jusqu’au 22 juin. La circulatio­n automobile dans la métropole s’était alors effondrée jusqu’à -70 %.

Résultat : les concentrat­ions de dioxyde d’azote ont chuté de manière spectacula­ire (lire l’encadré). « Cela démontre clairement que la mobilité en ville est un sujet majeur pour la

pollution atmosphéri­que », commente Laurent Gérault, président d’Air Paysde-la-Loire et vice-président (centriste) du conseil régional. Au-delà de cette période, la carte des émissions annuelles moyennes de dioxyde d’azote, de particules fines et d’ozone permet également de constater que les plus fortes concentrat­ions se situent précisémen­t autour des grands axes de circulatio­n de l’agglomérat­ion. Aux premiers rangs desquels figurent le quai de la Fosse, la porte de Rennes, la porte de Bouguenais, la porte des Sorinières, le péage du Bignon et le secteur d’Atlantis.

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Les abords des grands axes nantais sont les plus pollués.

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