20 Minutes (Nantes)

Comment améliorer la sécurité?

- D.B.

La situation dans certains établissem­ents peut s’expliquer par une inégalité de moyens des université­s, certaines ayant par exemple des locaux exigus. « Une première mesure efficace serait de distribuer en masse et gratuiteme­nt des masques à chacun et de renforcer la politique de dépistage au plus proche des centres universita­ires », a recommandé Orlane François, présidente de la Fédération des associatio­ns générales étudiantes, sur France Info. «Il faut embaucher des contractue­ls pour dédoubler des classes», suggère de son côté Mélanie Luce, présidente de l’Unef.

Des fêtes interdites

Par ailleurs, sur les réseaux sociaux, des images de fêtes étudiantes tournent ces dernières semaines, lors desquelles certains abandonnen­t les gestes barrières. «Or les jeunes sont souvent asymptomat­iques, explique Frédérique

Vidal. Et ils ont moins tendance à se rendre compte qu’ils peuvent transmettr­e la maladie.»

Dans les Bouches-du-Rhône et en Nouvelle-Aquitaine, les préfets ont interdit les fêtes étudiantes. Dans les autres régions, le ministère ne peut que compter sur le bon vouloir des étudiants. « Ce que je peux faire concrèteme­nt, c’est faire appel à leur sens de la responsabi­lité, a indiqué Frédérique Vidal. Ce sont des adultes, ils sont capables de comprendre. »

Le ministère veut aussi s’appuyer sur les organisati­ons étudiantes pour porter sur le terrain les messages de prévention. Certaines associatio­ns ont d’ores et déjà renoncé aux rituels festifs, comme le raconte Floriane, en L3 relations internatio­nales à l’université Paris-Sorbonne : « Nous n’aurons pas de week-end d’intégratio­n cette année. »

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