Le risque grandit d’un passage en « zone d’alerte renforcée »
Le passage redouté du territoire en « zone d’alerte renforcée », évoqué il y a quelques jours par les autorités, n’est pas encore d’actualité mais semble se rapprocher. Mardi soir, l’agence régionale de santé a en effet annoncé que le taux d’incidence du coronavirus en Loire-Atlantique continuait d’augmenter et avait dépassé les 115 cas pour 100 000 habitants.
Une jauge de 1000 personnes
Dans le département, 88 personnes sont actuellement hospitalisées dont 13 en réanimation. Depuis la fin du mois de février, 190 personnes sont décédées. De quoi pousser le préfet de Loire-Atlantique, Didier Martin, à prendre une nouvelle mesure : depuis mardi, les grands rassemblements autorisés (spectacles, matchs…) ne pourront plus excéder 1000 personnes, alors que le plafond était de 5 000 jusqu’à présent. Première conséquence, le FC Nantes a indiqué dans un communiqué qu’il se voyait « dans l’obligation de ne pas proposer de billetterie aux abonnés et au grand public » pour les deux prochains matchs, contre Brest et Paris. Mardi, deux nouvelles grandes villes françaises, Toulouse et Montpellier ont été ajoutées à la liste des villes en « alerte maximale » face à la pandémie.