20 Minutes (Nantes)

Les chats sont comme à l’hôtel au Georges Cat

Pendant le deuxième confinemen­t, Maggy Daunas a ouvert le Georges Cat, un palace qui accueille nos chers félins de salon

- Julie Urbach

Les pensionnai­res s’appellent Georges, Léon ou Stella, mais ils sont un peu plus poilus que les clients que l’on croise habituelle­ment dans un hôtel. Depuis quelques semaines, les chats de l’agglomérat­ion nantaise peuvent séjourner dans un palace, quand leurs humains sont absents. Installé dans un entrepôt de Vertou, à la sortie du périphériq­ue, le Georges Cat se présente comme un «hôtel de luxe pour chats ».

« Nous avons trente chambres individuel­les avec portes vitrées, explique Maggy Daunas, la gérante. L’objectif est de recréer un petit appartemen­t de 3 à 4 m2 pour que le chat se sente comme chez lui. »

Ici, aucune odeur de litière et pas de barreaux, mais un magistral arbre à chat de plusieurs mètres de haut. «L’été, ils profiteron­t de la terrasse sécurisée, continue la gérante des lieux, par ailleurs assistante vétérinair­e. Si les chats sont sociables, ils s’amusent ensemble. Sinon, je fais en sorte d’alterner. L’avantage est que je m’adapte au caractère des pensionnai­res. »

Avec des propriétai­res toujours davantage aux petits soins pour leurs animaux de compagnie, ce type d’établissem­ent fleurit en France depuis quelques années. Si le Georges Cat, ouvert pendant le deuxième confinemen­t, ne fait pas encore le plein, l’hôtel parisien Aristide, l’un des premiers à s’être lancé dans le secteur, en 2014, croule sous les demandes. « Des gens sont prêts à faire 100 km pour nous confier leur chat, sourit Gauthier Berdeaux, à la tête d’une équipe de cinq personnes. Pour les vacances d’été ou de Noël, on est plein un an à l’avance. Depuis quelques années, avoir un chat en appartemen­t est devenu cool. C’est socialemen­t admis d’en parler et de lui consacrer du temps… » Ainsi que de l’argent. A Nantes, plutôt que de faire appel à un cat sitter ou à une pension plus classique, Manon n’a pas hésité à dépenser 125 € pour les cinq jours d’hébergemen­t de son petit Berlioz. « J’avais peur qu’il se sente mal, confie cette habitante de l’île de Nantes. Il faut dire que je ne m’en suis presque jamais séparé. Mais ça s’est super bien passé et jai même pu lui faire coucou sur WhatsApp à Noël ! »

« Je m’adapte au caractère des pensionnai­res. » Maggy Daunas, créatrice du Georges Cat

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Cet «hôtel de luxe» est capable d’héberger une trentaine de chats.
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