Les chats sont comme à l’hôtel au Georges Cat
Pendant le deuxième confinement, Maggy Daunas a ouvert le Georges Cat, un palace qui accueille nos chers félins de salon
Les pensionnaires s’appellent Georges, Léon ou Stella, mais ils sont un peu plus poilus que les clients que l’on croise habituellement dans un hôtel. Depuis quelques semaines, les chats de l’agglomération nantaise peuvent séjourner dans un palace, quand leurs humains sont absents. Installé dans un entrepôt de Vertou, à la sortie du périphérique, le Georges Cat se présente comme un «hôtel de luxe pour chats ».
« Nous avons trente chambres individuelles avec portes vitrées, explique Maggy Daunas, la gérante. L’objectif est de recréer un petit appartement de 3 à 4 m2 pour que le chat se sente comme chez lui. »
Ici, aucune odeur de litière et pas de barreaux, mais un magistral arbre à chat de plusieurs mètres de haut. «L’été, ils profiteront de la terrasse sécurisée, continue la gérante des lieux, par ailleurs assistante vétérinaire. Si les chats sont sociables, ils s’amusent ensemble. Sinon, je fais en sorte d’alterner. L’avantage est que je m’adapte au caractère des pensionnaires. »
Avec des propriétaires toujours davantage aux petits soins pour leurs animaux de compagnie, ce type d’établissement fleurit en France depuis quelques années. Si le Georges Cat, ouvert pendant le deuxième confinement, ne fait pas encore le plein, l’hôtel parisien Aristide, l’un des premiers à s’être lancé dans le secteur, en 2014, croule sous les demandes. « Des gens sont prêts à faire 100 km pour nous confier leur chat, sourit Gauthier Berdeaux, à la tête d’une équipe de cinq personnes. Pour les vacances d’été ou de Noël, on est plein un an à l’avance. Depuis quelques années, avoir un chat en appartement est devenu cool. C’est socialement admis d’en parler et de lui consacrer du temps… » Ainsi que de l’argent. A Nantes, plutôt que de faire appel à un cat sitter ou à une pension plus classique, Manon n’a pas hésité à dépenser 125 € pour les cinq jours d’hébergement de son petit Berlioz. « J’avais peur qu’il se sente mal, confie cette habitante de l’île de Nantes. Il faut dire que je ne m’en suis presque jamais séparé. Mais ça s’est super bien passé et jai même pu lui faire coucou sur WhatsApp à Noël ! »
« Je m’adapte au caractère des pensionnaires. » Maggy Daunas, créatrice du Georges Cat