20 Minutes (Nantes)

Marvel plonge le téléspecta­teur dans la grande histoire des sitcoms avec «WandaVisio­n» Séries

« WandaVisio­n » Disney+ lance ce vendredi sa première série Marvel, qui explore l’histoire de la sitcom américaine

- Anne Demoulin

Après plus d’un an d’absence au cinéma, Marvel commence sa phase 4 sur Disney+ ce vendredi, avec les deux premiers épisodes de la série WandaVisio­n (la suite sera diffusée sur la plateforme au rythme d’un épisode par semaine). Ces nouvelles aventures du couple formé par la Sorcière rouge Wanda Maximoff et le synthézoïd­e Vision combinent un hommage à l’histoire des sitcoms familiales américaine­s aux éléments du MCU (Univers cinématogr­aphique Marvel). Sans compter un mystère vraisembla­blement relié au prochain film Doctor Strange in the Multiverse of Madness, de Sam Raimi.

Elizabeth Olsen, actrice

Dans WandaVisio­n, Elizabeth Olsen et Paul Bettany reprennent leur rôle de superhéros de la saga Avengers, Endgame. « Wanda et Vision sont vraiment, en tant que couple, les préférés des fans. Leur histoire d’amour a été si tragique, mais aussi vraiment chaleureus­e et intime », a estimé Jac

Schaeffer, productric­e exécutive à la tête de l’écriture de la série, lors d’une conférence de presse virtuelle à laquelle 20 Minutes était convié. WandaVisio­n s’inspire des comics de La Vision & La Sorcière, parus dans les années 1980, et de La Vision de Tom King, paru en 2016, dans lesquels le couple s’installe dans une banlieue américaine idéalisée, tout en cachant son identité.

« Les références-clés sont les sitcoms familiales », indique le réalisateu­r, Matt Shakman. Celles qui sont « intemporel­les», précise-t-il. Le premier épisode, en noir et blanc, qui revisite merveilleu­sement les sitcoms américaine­s cultes des années 1950, comme I Love

Lucy, emmenée par Lucille Ball et Desi Arnaz, et The Dick Van Dyke Show, a été tourné en direct devant un public. Au fil des épisodes, WandaVisio­n va explorer toute l’histoire de la sitcom américaine. Le deuxième épisode propulse nos héros dans l’univers des sitcoms des années 1960, comme Ma sorcière bien-aimée ou Jinny de mes rêves. Un nouveau défi pour Elizabeth Olsen : « Je ne peux pas remuer mon nez, donc nous avons dû trouver autre chose.» Le troisième épisode pastiche les sitcoms des années 1970. «L’approche de la comédie est vraiment différente dans les années 1950, 1960 ou 1970», raconte Matt Shakman. Et Elizabeth Olsen d’ajouter : « Nous devions aussi nous rappeler que nous ne représenti­ons pas la réalité des années 1960 ou 1970, mais celles des sitcoms régies par leurs propres règles. »

Et alors que Wanda et Vision traversent mystérieus­ement les décennies, le spectateur est amené à se poser de plus en plus de questions sur l’étrange monde qui les entoure. Au fil des trois épisodes que 20 Minutes a pu visionner, WandaVisio­n s’annonce ainsi comme une série atypique, mélangeant habilement les genres et les clins d’oeil à l’histoire de la télévision. Bref, un régal façon Ma sorcière bien-aimée piégée dans La Quatrième dimension ou une sorte de Desperate Housewives mâtinée de Twin Peaks.

«Je ne peux pas remuer mon nez comme “Ma sorcière bien-aimée”. »

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Paul Bettany et Elizabeth Olsen reprennent leur rôle des superhéros Vision et Wanda Maximoff.

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