Des dispositifs contre les trafics de stupéfiants dans des immeubles HLM
Les récentes fusillades aux Dervallières ont mis en exergue l’exaspération des habitants de ce quartier populaire nantais face aux trafics de stupéfiants. Ils dénoncent les occupations de halls, les dégradations et, plus globalement, le sentiment d’insécurité face à la présence récurrente de dealers dans les parties communes de leurs logements.
Une situation loin d’être isolée dans la métropole. Régulièrement interpellé sur ce sujet par des locataires, le bailleur Nantes métropole habitat a décidé, ces derniers mois, de mener une expérimentation technique en lien avec des architectes.
Des sas avec double portes (l’une s’ouvre quand l’autre est fermée) sont proposés pour freiner les allées et venues sur certains halls, tout comme le remplacement de parois vitrées par des brise-vue, afin d’éviter les observations vers la rue. Un déplacement des boîtes à lettres et une sécurisation des accès aux locaux techniques sont également suggérés. « Il n’y a pas de réponse type. C’est du cas-par-cas en fonction de la configuration des lieux », explique Nantes métropole habitat. Deux dispositifs ont récemment été installés aux Dervallières et au Breil-Malville. D’autres immeubles et d’autres quartiers pourraient suivre.