« Avec les politiques, pas besoin de forcer le trait en bande dessinée »
A 29 ans, Antoine Angé, alias Kokopello, s’est infiltré des mois durant dans le quotidien d’une douzaine de députés. Il en a tiré Palais Bourbon (Dargaud), une bande dessinée drôle et très bien documentée, qui sort ce vendredi.
Votre BD débute par votre entrée à l’Assemblée. Etait-ce compliqué, pour un citoyen, d’y pénétrer ?
Tout le monde peut venir assister aux séances publiques. J’ai commencé comme ça, en allant caricaturer les politiques pendant ces séances.
Quelle partie du mandat des députés vous semble la plus intéressante ?
Je crois qu’il s’agit du travail en mission d’information. Les députés vont à la rencontre des citoyens. C’est une facette de leur travail qu’on connaît moins.
Les députés sont-ils des sujets faciles à dessiner ?
Avec les politiques, on n’a pas besoin de forcer le trait en BD. J’avais une galerie de personnages, comme Clémentine Autain, militante par excellence, Jean Lassalle, berger géant, François Ruffin et son équipe de tournage…