Forte mobilisation pour un apprenti menacé d’expulsion près de Nantes
« Le moral commence à revenir avec tous ces gens qui se battent pour moi. » Depuis quelques jours, la mobilisation grandit dans la région nantaise autour de Bangaly Soumah. Ce Guinéen de 18 ans, arrivé dans la cité des ducs en 2018, est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français à la mi-février. Une situation inacceptable pour les proches de cet apprenti charpentier : ils ont lancé une pétition qui a récolté plus de 19 000 soutiens, lundi. Son patron, Arnaud Christophe, est l’un des premiers à avoir signé. « Bangaly est intégré et a un boulot, il n’y a aucune raison qu’il parte », estime le dirigeant de l’entreprise Christophe à SainteLuce-sur-Loire, qui compte 17 employés. C’est un très bon élément, ça se passe bien avec tout le monde. Tout ce que je demande, c’est de continuer à le former et de l’embaucher pour de bon, s’il le souhaite. »
«Un membre de la famille»
Un rassemblement est organisé samedi à 10 h devant la préfecture de Loire-Atlantique en soutien à Bangaly Soumah, dont «l’attitude et le sérieux ont toujours été salués », assure Antoine Lahorgue, son hébergeur à Nantes, qui le considère comme « un membre de la famille à part entière ». Contactée, la préfecture n’avait pas donné suite, lundi, aux sollicitations de 20 Minutes.