A Angers (1-3), les Canaris de Kombouaré mettent fin à leur spirale négative en Ligue1
Après seize matchs sans succès, les Canaris se sont imposés (1-3) à Angers
Ils n’avaient plus hurlé un cri de victoire dans le vestiaire depuis le 8 novembre et un succès à Lorient (0-2). « Cela fait du bien, mais il ne faut pas que ça soit une victoire isolée… », a tempéré le gardien de but Alban Lafont à l’issue du succès (1-3) des Canaris, dimanche, à Angers. L’histoire retiendra qu’Antoine Kombouaré a remporté son premier match sur le banc du FCN. Comme il l’avait fait le 19 octobre 2019 en arrivant à Toulouse avant de perdre dix rencontres, d’être limogé en janvier et de voir le Téfécé relégué en L2… Loin de nous de vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure. D’autant que ce que le FCN a montré en termes « d’envie, de solidarité, d’abnégation », selon Lafont, n’a rien à voir avec les dernières sorties des Canaris. Nantes a réalisé « un début de match exceptionnel », pour Antoine Kombouaré, menant 0-2 après six minutes. Ludovic Blas a décalé Moses Simon, plein de sang-froid pour l’ouverture du score (4e), puis a provoqué un penalty deux minutes plus tard. Un Blas, symbole de ce Nantes réaliste offensivement (3 tirs cadrés, 3 buts) et concentré défensivement, avec un Castelletto très vigilant. « Ce n’est pas parce qu’on a gagné que j’ai eu raison, estime Kombouaré. Par contre, ça permet aux joueurs de retrouver de la sérénité, de la confiance.
Je suis super content de leur prestation. Ils ont montré qu’ils n’avaient pas peur. La révolte n’est pas liée à ma présence, mais ils ont pris conscience qu’ils sont capables de faire ce qu’il faut pour gagner… »
« Un coach qui communique »
Le Kanak est modeste, mais ses choix (laisser Pallois sur le banc et sortir Touré, responsable du penalty marqué par Angers, juste avant la pause), ses vociférations et ses encouragements sur le bord de la pelouse ne sont peutêtre pas étrangères au regain nantais. « Il nous transmet beaucoup d’énergie et on avait besoin de ça, confesse Alban Lafont, très bon dans les airs ce dimanche. C’est un coach qui communique beaucoup dans le vestiaire et sur le terrain pendant le match. » Néanmoins, le FCN est toujours « malade », dixit Kombouaré. Sa propension à reculer à 0-2, à subir en début de seconde période (Boufal a tapé la transversale à la 50e) et son incapacité à produire des séquences tranchantes sur le plan offensif l’attestent. Bamba, servi par Blas, a tué le suspense à quatre minutes du terme (86e).