Une cible pour l’extrême droite
Pap Ndiaye va devoir apprendre à résister aux tempêtes. Marine Le Pen (RN) a déjà dit que son arrivée Rue de Grenelle était la « dernière pierre de la déconstruction de notre pays, de ses valeurs et de son avenir ». Jordan Bardella (RN) l’a qualifié de « militant racialiste et antiflics » et Éric Zemmour (Reconquête !), de « vrai intellectuel indigéniste [et de] vrai woke ». Contre ces attaques, Pap Ndiaye pourra compter sur la solidarité des enseignants : « Ce déferlement de critiques a tout de suite déclenché le soutien de la profession », souligne Stéphane Crochet (SE-Unsa).