Vrais adversaires, mais faux rivaux
Ce Toulouse-La Rochelle, samedi à Ernest-Wallon (21h05), n’est qu’un simple barrage de Top 14. Pourtant, ces deux équipes, qui se rencontrent souvent dans des matchs couperets, semblent avoir tous les ingrédients pour recréer un clasico. Oui, mais non, disent les deux camps. « Quand on parle de clasico, on parle de clubs qui se rencontrent depuis cent ans », lâche Jean-Pierre Élissalde, ancien joueur des Maritimes. Même Marie-Alice Yahé ne veut pas survendre la rencontre, qu’elle commentera sur Canal+.
Deux clubs qui s’apprécient
Pour l’ancienne capitaine des Bleues, « il n’y a pas vraiment la culture du derby qui peut exister entre certains clubs ». Peut-être car, à La Rochelle, le « meilleur ennemi » est le voisin bordelais. « Quand j’y jouais, le match à gagner, c’était contre l’UBB », confirme l’ex-international Gregory Lamboley. Jusqu’aux supporteurs des deux équipes, l’ambiance est cordiale. « On va faire un repas avec 200 personnes et il y aura des Rochelais », se réjouit Jean-Marc Arnaud, président du Huit, un groupe d’ultras toulousains. Reste que les Jaune et Noir voudront prendre leur revanche après les deux finales perdues face aux Rouge et Noir la saison dernière. « [Toulouse] est moins en confiance que l’an dernier, alors que La Rochelle, c’est l’inverse », analyse Marie-Alice Yahé. Bref, ça s’annonce aussi serré que tendu. Peut-être le début d’une vraie rivalité ?