Avec le double vitrage, un double avantage
elles, une lame d’air ou un gaz (argon, krypton ou xénon), qui joue le rôle d’isolant. Il s’est imposé massivement à partir des années 1970, et depuis quelque temps, il a un petit frère, le triple vitrage. Avec sa vitre en plus, ce dernier offre de meilleurs résultats en termes d’isolation. Il est aussi plus cher : 1 200 € le m2, contre 750 € pour le double vitrage, pour des fenêtres munies de toutes les options (battants, système d’aération). Bonne nouvelle : « À moins d’habiter une région au climat très froid, le triple vitrage n’est pas nécessairement recommandé », indique Étienne Marx. Même si l’on se limite au double vitrage, l’offre est (très) vaste, et toutes les fenêtres ne se valent pas. « Pour une bonne étanchéité, les vitres doivent être épaisses de 4 mm, et la lame de 16 mm, soit 4/16/4 », conseille Victor Sepahi, gérant de l’entreprise de BTP Bati Sar Avan. Le matériau du châssis joue aussi un rôle clé : mieux vaut du bois que du PVC, trop peu étanche. La pose peut se faire « en rénovation » ou « en neuf ». Cette deuxième option est à privilégier : « Avec cette formule, on pose un nouveau cadre adapté au double vitrage. Ça évite que l’air passe entre les interstices », explique le spécialiste.
Tout ou rien
Pour un résultat vraiment efficace, il est indispensable de changer l’intégralité des fenêtres du logement. « Dans le cas contraire, on risque des pertes d’énergie », et donc d’avoir fait tout ça pour rien, prévient Victor Sepahi. Pour les particuliers qui veulent se lancer, le dispositif MaPrimeRénov’ permet de bénéficier d’une aide de 40 à 100 € par équipement à remplacer, attribuée en fonction des revenus. S’isoler, c’est parfois la clé.