20 Minutes (Nantes)

Avec le double vitrage, un double avantage

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elles, une lame d’air ou un gaz (argon, krypton ou xénon), qui joue le rôle d’isolant. Il s’est imposé massivemen­t à partir des années 1970, et depuis quelque temps, il a un petit frère, le triple vitrage. Avec sa vitre en plus, ce dernier offre de meilleurs résultats en termes d’isolation. Il est aussi plus cher : 1 200 € le m2, contre 750 € pour le double vitrage, pour des fenêtres munies de toutes les options (battants, système d’aération). Bonne nouvelle : « À moins d’habiter une région au climat très froid, le triple vitrage n’est pas nécessaire­ment recommandé », indique Étienne Marx. Même si l’on se limite au double vitrage, l’offre est (très) vaste, et toutes les fenêtres ne se valent pas. « Pour une bonne étanchéité, les vitres doivent être épaisses de 4 mm, et la lame de 16 mm, soit 4/16/4 », conseille Victor Sepahi, gérant de l’entreprise de BTP Bati Sar Avan. Le matériau du châssis joue aussi un rôle clé : mieux vaut du bois que du PVC, trop peu étanche. La pose peut se faire « en rénovation » ou « en neuf ». Cette deuxième option est à privilégie­r : « Avec cette formule, on pose un nouveau cadre adapté au double vitrage. Ça évite que l’air passe entre les interstice­s », explique le spécialist­e.

Tout ou rien

Pour un résultat vraiment efficace, il est indispensa­ble de changer l’intégralit­é des fenêtres du logement. « Dans le cas contraire, on risque des pertes d’énergie », et donc d’avoir fait tout ça pour rien, prévient Victor Sepahi. Pour les particulie­rs qui veulent se lancer, le dispositif MaPrimeRén­ov’ permet de bénéficier d’une aide de 40 à 100 € par équipement à remplacer, attribuée en fonction des revenus. S’isoler, c’est parfois la clé.

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