20 Minutes (Nantes)

« Les séries actuelles sont meilleures qu’à l’époque »

Avant Monte-Carlo, Jason Priestley revient sur trente années passées devant et derrière le petit écran

- Propos recueillis par Anne Demoulin

Des stars, du glamour, et 21 programmes venus de 12 pays ! La 61e édition du Festival de télévision de Monte-Carlo ouvre ses portes ce vendredi dans la principaut­é. Après deux années de crise sanitaire mondiale liée au Covid-19, l’événement va accueillir de nombreuses célébrités internatio­nales sur son tapis rouge, dont notamment 10 anciens présidents du jury. Parmi eux, l’acteur, producteur et réalisateu­r Jason Priestley, qui a présidé la 56e édition de l’événement. En amont du festival, l’inoubliabl­e interprète de Brandon Walsh dans la série culte des années 1990, Beverly Hills 90 210, a gentiment accepté de revenir pour 20 Minutes sur plus de trois décennies passées dans l’industrie télévisuel­le.

Monte-Carlo est le premier à avoir considéré la télévision comme un art…

C’est juste, c’est l’un des premiers à avoir célébré la télévision en tant qu’art.

En tant que personne qui travaille principale­ment pour la télévision, je pense que c’est important de célébrer le médium lui-même. Le festival est important pour tout cela.

N’est-ce pas frustrant d’être toujours associé au personnage de Brandon Walsh dans Beverly Hills 90 210 ?

Les gens m’en parlent encore. Mais j’ai eu la chance de pouvoir participer à tellement d’autres séries, avec tellement de personnage­s tout aussi dynamiques et intéressan­ts. Je me risquerais même à dire que, depuis que j’ai quitté la série, j’ai eu des personnage­s plus intéressan­ts. Cette série était tellement emblématiq­ue et a eu tellement de succès dans le monde entier. Ce fut une opportunit­é incroyable pour moi en tant que jeune acteur, donc je n’ai aucun problème pour en discuter !

Regardez-vous des séries pour jeunes adultes comme Euphoria, Riverdale ou Gossip Girl ?

J’ai une fille qui est adolescent­e et j’en regarde avec elle. Beaucoup d’entre elles sont beaucoup plus audacieuse­s et leur valeur de production est bien plus importante et meilleure que ce qu’on produisait à l’époque. J’ai même l’impression que Beverly Hills 90 210, était même, à bien des égards, un peu datée pour l’époque. Nous avons essayé de nous attaquer de manière pertinente aux problèmes auxquels les gens étaient confrontés à l’époque. En matière de production, c’était très simple à filmer et à fabriquer.

Vous travaillez depuis plus de trente ans dans l’industrie de la télévision. Selon vous, quel a été le plus gros changement ?

À mes yeux, c’est la montée en puissance de la technologi­e sous toutes ses formes. Quand je suis arrivé dans le métier, on tournait encore tout en pellicule. Maintenant, on enregistre en numérique. Avec les services de streaming, on diffuse en numérique. En tant que réalisateu­r, on utilise des effets visuels numériques… L’industrie est en constante évolution, et c’est ce qui rend ce business si passionnan­t.

Quels sont vos projets ?

Je passe tout mon temps derrière la caméra. Actuelleme­nt, je réalise une série Netflix intitulée My Life with the Walter Boys.

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Getty Images via AFP Jason Priestley lors de la 56e édition du festival, dont il était le président.

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