Vacances « Mon chien m’aide à trouver les spots à champignons »

Les lecteurs de « 20 Minutes » nous racontent leurs anecdotes estivales en compagnie de leur animal

Ils ne veulent pas s’en séparer pendant les vacances. Mais emmener Boby le chien, Grizou le chat, Titi le lapin ou Coco le perroquet dans ses valises nécessite quelques compromis, ont confié les lecteurs qui ont répondu à notre appel à témoignages. Avant de pouvoir profiter du séjour, il faut passer par la case « voyage ». Nos lecteurs ont banni les trajets en avion. Lorsque Myriam emmène sa chatte de 4 ans sur la route, elle prévoit « des pipettes calmantes au cas où elle n’est pas détendue ». « Les voyages sont une grande source de stress », confie de son côté Nicolas, qui favorise le train, plus rapide, pour son lapin Auguste. Le vétérinaire Marc Veilly, porte-parole de la campagne Ils partent avec nous de Mars Petcare, conseille de faire voyager l’animal « à l’arrière de la voiture », soit « attaché à un harnais accroché à la ceinture de sécurité pour un chien ou un chat », soit dans « une caisse de transport à laquelle il est habitué ». Le vétérinaire préconise de « ne pas faire voyager son animal avec le ventre vide, mais de ne pas trop le nourrir non plus », afin d’éviter les vomissements. Il rappelle qu’un véto

« peut prescrire des antinauséeux ». « S’il n’y a pas de climatisation, il faut ouvrir les fenêtres, pas trop, pour ne pas que l’animal attrape une otite. Et il faut penser à s’arrêter toutes les deux heures, pour que le chien puisse s’hydrater, se dégourdir les pattes et faire ses besoins ».

On n’oublie pas la règle d’or : ne jamais laisser un animal dans la voiture. « Dans l’habitacle, la température peut monter de 1 °C par minute. » Côté logement, nos lecteurs savent s’organiser. « Si le camping n’accepte pas nos deux chiens, nous en trouvons un autre, tout comme les restaurants », raconte Angélique. Même exigence pour Amandine : « Nous louons des maisons acceptant les animaux, avec jardin clos et congélateur pour la nourriture », témoigne la maîtresse d’Ighlander. Pour les repas, Marc Veilly souligne qu’il ne faut pas « changer les habitudes alimentaires des animaux ».

Ces derniers se raccrochent aux choses familières. C’est sûrement la raison pour laquelle Auguste, le lapin de Nicolas, « ne quitte pas sa cage lorsqu’on lui permet d’être en liberté dans le logement ». « Les animaux ont besoin de temps. Notamment les chats, qui sont des animaux territoriaux », selon le vétérinaire. En arrivant dans sa maison de location avec un jardin, il est important de « laisser le chat attaché à une grande laisse durant les deux premiers jours, pour qu’il puisse marquer son territoire ». S’il est possible de suivre ses maîtres jusqu’à la maison de vacances, pourquoi ne pas participer aux activités ? Quand la chienne de Stella a le droit à un « tour à trottinette », bien installée dans un panier accroché, le toutou de Vanessa a, lui, le privilège de faire des « randonnées en Auvergne et dans les Pyrénées » avec sa maîtresse. Toujours en montagne, Manon peut même compter sur Sir, son cane corso, pour « chercher des spots à champignons ».

Des museaux dans l’océan

Plus compliqué pour les chiens de pouvoir piquer un museau dans l’océan. « Peu de plages les acceptent en plein été. Nous attendons septembre pour partir avec eux », confie Marie-Line. Pourtant, Océane, elle, déniche toujours une plage « aux horaires adaptés » pour Jeny. Attention, si votre compagnon a la chance de faire le foufou dans l’eau, il faut « bien le rincer à l’eau douce et nettoyer l’intérieur de ses coussinets » dès qu’il en sort, « pour enlever le sel et le sable, qui sont irritants », préconise Marc Veilly. Gare enfin à l’insolation. Pour cela, « on évite de sortir les animaux aux heures les plus chaudes et on les protège du soleil ». Comme toute la famille.