« Je me bats pour mes projets, et j’adore ça »
Elle présente « Retour aux sources », mardi sur France 2
Depuis son surprenant départ du « 20 Heures » de France 2 il y a près d’un an, les téléspectateurs l’ont quasiment perdue de vue. Depuis, la journaliste Marie Drucker a choisi de passer derrière la caméra. Mardi à 23 h 05 sur France 2, elle présentera un nouveau numéro de « Retour aux sources », consacrée à l’exMiss France Sonia Rolland, prête à percer les mystères de sa famille.
« Retour aux sources » est une sorte de quête de ses origines ?
C’est entre autres cela qui attire les personnalités. On les prend un matin, on les dépose chez elles dix jours plus tard, et, entre les deux, elles ne savent pas ce qui va se passer. Elles me font confiance, et cela répond aussi à un besoin, à une envie, notamment celle de transmettre à ses enfants. Mais c’est très difficile à produire. Il faut trouver une personnalité avec qui les téléspectateurs ont envie de passer une heure et demie, et une histoire qui soit suffisamment parcellaire, mystérieuse pour qu’il y ait une enquête et une quête.
Vous produisez d’autres programmes pour France Télé…
Je suis très attachée au service public, à tous points de vue. C’est une maison d’une richesse assez rare, où on vous laisse la liberté de vous illustrer. Et j’ai une très haute opinion de la télévision, comme un vecteur d’information, de culture… C’est un outil démocratique énorme, on a cette chance et cette liberté de pouvoir faire les choses, mais c’est aussi une responsabilité.
En 2016, pourquoi avez-vous tourné la page de l’info ?
Cela faisait plusieurs années que j’avais ça en tête. J’ai vraiment tout donné à ce métier pendant plus de vingt ans, il me l’a rendu au centuple. Il n’y a absolument aucun reniement dans ma démarche. L’information est quelque chose de chronophage. J’ai toujours été très attachée à ma liberté et à faire des choses très différentes.
En septembre, vous avez lancé votre société de production…
J’ai lancé No School Productions pour aller vers encore plus de liberté. Désormais, je vais chercher des projets, je me bats pour eux, et j’adore.