Île de Beauté, même en automne
En Corse, une fois le flot des touristes tari, il reste plein de choses à découvrir
Le retour aux sources... thermales
Quand on ne se baigne pas dans la mer, en Corse, il est toujours possible de se tremper dans les sources thermales de Pietrapola à 12 km de la côte est ou de Baracci, à une dizaine de minutes de Propriano, au sud. « Elles existaient déjà à l’époque romaine, mais elles sont tombées un peu à l’abandon quand la
2 Le pédalage se fait doux avec l’électrique
Malgré le relief, la Corse se met à la bicyclette. « Aux calanques de Piana [sur la côte ouest], on ne voit plus que des gens à vélo électrique », affirme Marie-France Soumare-Lorenzi. Elle conseille d’emprunter les chemins de randonnée, praticables puisque les « roues des électriques sont plus larges ». Ces chemins, « en montagne, en plaine, ou en bord de mer », restent agréables en automne quand « la mer et le sol gardent la chaleur de l’été ». Corse était génoise », rapporte MarieFrance Soumare-Lorenzi, guide conférencière au sein de la Fédération régionale corse des guides interprètes (FRCGI). Remises au goût du jour sous Napoléon III, les eaux de ces deux sources sont chaudes, entre 37 et 40°C, et idéales pour traiter le rhumatisme ou se détendre. En témoignent le sauna et les massages aux huiles essentielles du maquis, dispensés dans les deux bains.
3 La course en Corse est encore corsée
Il y a ceux qui font un footing une fois par an pour se donner bonne conscience. Et il y a ceux qui courent la Corsica coast race. Cette course qui se tiendra du 22 au 28 octobre propose de relier la pointe nord de l’île à Bonifacio, avec un dénivelé cumulé de 3 857 m. Heureusement, il est possible de ne pas parcourir toutes les étapes, et donc de courir le semimarathon de Porto Vecchio qui aura aussi lieu le 22 octobre prochain. Il faudra choisir.
4 La Corse se visite aussi en vins
Pluricentenaire, le vignoble corse compte 9 AOP dont celle de Patrimonio (photo). Pour Bernard Sonnet, directeur du Comité interprofessionnel du vin (CIV) Corse, ses crus, surtout rosés, peuvent se déguster, avec modération, le long de la « route des sens authentiques, qui traverse l’île » et permet de goûter aux spécialités culinaires.
7 La langouste, « repas du pauvre »
« Les anciens disaient qu’il s’agissait du repas du pauvre, tellement on en trouvait », raconte la guide. Aujourd’hui plus rare, la langouste se pêche encore à « Centuri dans le nord de la Corse. C’est un des premiers ports à langoustine de France », indique même Bernard Sonnet. Au rayon des crustacés, on retrouve aussi des oursins « le long des côtes rocheuses », précise-t-il. « Nous avons aussi deux étangs, Diane et d’Urbino, qui procurent moules et huîtres », rappelle aussi la guide. Sans oublier la fameuse charcuterie corse, la copa, le lonzu ou le figatellu.
Le tour de Corse des villages