20 Minutes (Nice)

Paris perd à Munich (3-1) mais s’assure la première place

Le PSG, battu par le Bayern (3-1), reste premier

- A Munich, William Pereira

Décevant. Pas nul. Simplement décevant. Le PSG a échoué dans sa quête du carton plein en phase de groupe de Ligue des champions, en s’inclinant sur la pelouse du Bayern Munich mardi soir (3-1). Et a perdu l’occasion d’envoyer un message à l’Europe, en

Paris a perdu la bataille pour la terre du milieu.

On ne sait pas si, comme la SNCF, le PSG a été victime d’un bug informatiq­ue, mais le fait est que le milieu Verratti-Draxler-Rabiot fonctionna­it aussi bien que les trains de la gare Montparnas­se dimanche. En retard sur tous les ballons, pas assez mobiles, bousculés physiqueme­nt, les trois du milieu ont été incapables d’assurer la connexion entre la défense et l’attaque. Mention spéciale pour Draxler qui a traversé le match comme un fantôme. Le Parisien a été transparen­t pendant 45 min, au contraire de Tolisso, qui a montré à Rabiot comment tenir l’entre-jeu. Et il a marqué, à deux reprises. Deschamps l’a sans doute vu. n’obtenant pas un bon résultat dans l’un des stades les plus difficiles du continent. Battu dans les duels derrière et guère inspiré devant, à l’exception d’un Kylian Mbappé désireux de bien faire, Paris a récolté ce qu’il méritait et a permis au Bayern de se

Contrairem­ent à la déroute au Camp Nou, le PSG a sauvé la face.

Au retour du vestiaire, à 2-0 pour les Bavarois, les hommes d’Unai Emery étaient sur les standards de la remontada du Camp Nou. Et, au moment où on les voyait fébriles, très bas sur la pelouse, Kylian Mbappé a décidé d’imiter Coco Tolisso en marquant d’un coup de casque (50e), ce qui a eu le mérite d’apporter plus de sérénité au PSG pendant dix minutes. L’attaquant français aurait dû offrir la balle du 2-2 à Cavani quelques instants plus tard, s’il n’avait pas opté pour un crochet aussi gourmand qu’inutile. Comme contre Strasbourg et Monaco, Paris a pêché dans la finition. rassurer avec un match-référence. Mais au bout du compte, Unai Emery quitte l’Allemagne en ayant assuré l’essentiel : les Parisiens terminent premiers du groupe B et seront têtes de série lors du tirage des huitièmes de finale. C’est déjà ça.

Les Français au top, les Brésiliens moins.

Corentin Tolisso a rayonné dans une équipe où ses compatriot­es Coman et Ribéry ont (bien) démarré. De retour de blessure, le Kaiser a remporté son duel de vieux face à Alves avant de sortir (66e), tandis que Coman a dégusté Kurzawa et sa coupe de cheveux improbable. Pour les Brésiliens, la soirée a été plus dure. Thiago Silva est sorti sur blessure (74e), après s’être montré incapable de tenir fermement sa défense dans un match à enjeu. Quant à Neymar, à part une ou deux percées, il semblerait qu’il ne digère pas le froid. Paris n’a plus qu’à espérer qu’il fasse 15 °C pour les 8es de finale.

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