Kerviel veut la révision de son procès
Ce lundi, Jérôme Kerviel va, à nouveau, tenter de faire établir son innocence dans l’affaire qui l’oppose à la Société générale depuis plus de dix ans. La commission d’instruction de la Cour de révision doit examiner sa requête visant à obtenir la révision de son procès pénal. « Nous allons présenter des éléments nouveaux qui tendent à démontrer que la condamnation à trois ans de prison ferme dont Jérôme Kerviel a été l’objet, en 2014, se fonde sur des investigations totalement partiales», annonce à 20 Minutes Julien Dami Le Coz, le nouvel avocat de l’ex-trader. Selon nos informations, Jérôme Kerviel compte demander à la commission de lancer de nouvelles investigations sur l’enregistrement clandestin de Chantal de Leiris. Un enregistrement dans lequel on entend l’ancienne vice-procureure au parquet de Paris indiquer que toute l’enquête judiciaire sur Jérôme Kerviel avait été «manipulée » par la Société générale et, surtout, que la banque «savait» tout des agissements de son ancien trader. Or, pour la défense, certains passages litigieux de cette bande n’ont pas été exploités. Comme l’extrait dans lequel Chantal de Leiris laisse entendre que ce n’est pas son supérieur qui a rédigé le réquisitoire contre Jérôme Kerviel, comme prévu par le Code de procédure pénale, mais «un des avocats» de la banque. Et de prétendre que le magistrat en question a même été « acheté » par la Société générale dans le but de faire supporter les 4,9 milliards de pertes déclarées sur les seules épaules du trader. Des soupçons de collusion qualifiés de «mensongers» et «infondés» par la banque. Elle blesse deux personnes au cutter en criant « Allahou akbar ». Une jeune femme a été placée en garde à vue dimanche à la Seynesur-Mer (Var) après avoir blessé deux personnes au cutter à la caisse d’un supermarché en criant « Allahou akbar! » a indiqué le procureur de la République de Toulon. Elle présenterait des «troubles psychiatriques avérés», a-t-il été précisé.
Le 1er juillet, ce sera bien 80 km/h sur les routes secondaires. Des mois de manifestations n’y auront rien changé. A partir du 1er juillet, la vitesse sur les routes secondaires en France ne sera plus limitée à 90 km/h, mais à 80 km/h. Le décret d’application a été publié dimanche au Journal officiel. La mesure vise à réduire la mortalité sur la route qui, après son plus bas niveau historique en 2013 (3 427 morts), est repartie à la hausse entre 2014 et 2016. Saluée par la Ligue contre la violence routière, cette décision est très impopulaire. Dans un sondage publié en avril, 76% des Français s’y déclaraient opposés.