Des vaisseaux sanguins « tueurs de tumeur » découverts
Jusqu’à il y a peu, on considérait que la présence de vaisseaux sanguins à proximité d’une tumeur était de mauvais augure. Car ils fournissent du carburant aux cellules cancéreuses. Mais c’était avant que l’équipe de Jean-Philippe Girard, le directeur de l’Institut de pharmacologie et de biologie structurale de Toulouse, ne mette en évidence l’existence de « bons vaisseaux », qui luttent contre la tumeur. Baptisés vaisseaux HEV, ces derniers servent en fait de « porte d’entrée » aux lymphocytes (globules blancs) tueurs pour qu’ils donnent l’assaut. L’équipe a déjà démontré que, dans le cas d’une tumeur du sein, le taux de survie à dix ans passe de 50 % à 80 %, selon que les vaisseaux HEV sont nombreux ou pas. L’étape suivante, explique Jean Philippe-Girard, est « d’éduquer des vaisseaux naïfs », soit ordinaires, pour qu’ils se transforment en vaisseaux HEV. Les chercheurs, qui obtiennent déjà des résultats encourageants sur des souris, comptent pour cela mettre au point une « protéine de synthèse ». Si les Toulousains réussissent, ils ouvriraient la voie à de nouvelles thérapies pour le cancer du sein, entre autres. Le retentissement de leurs travaux a retenu l’attention de la Fondation ARC pour la recherche contre le cancer, qui vient de verser à Jean-Philippe Girard une subvention de 420 000 €. Angers aussi supprime son diplôme d’homéopathie. Alors que le débat sur l’utilité de l’homéopathie reste vif entre les médecins, la communauté universitaire prend elle aussi position. Après l’université de Lille, la semaine dernière, c’est celle d’Angers qui a décidé de supprimer définitivement son diplôme universitaire d’homéopathie.
Jean-Vincent Placé fixé sur son sort ce lundi. Le tribunal doit rendre sa décision ce lundi dans le procès de l’ex-secrétaire d’Etat Jean-Vincent Placé, poursuivi pour violences, injures à caractère racial et outrage à agents, après une soirée très alcoolisée à Paris en avril. Une peine de six mois avec sursis avait été requise en juillet.
Pyongyang célèbre ses 70 ans sans missiles intercontinentaux. Pour célébrer le 70e anniversaire de la Corée du Nord, Pyongyang s’est abstenu de montrer les missiles balistiques intercontinentaux, une rupture saluée par Donald Trump.