5 L’IA ou la science sans conscience
Des automates se prenant pour des humains, ce n’est pas pour demain. « Pour avoir une IA avec laquelle on peut vraiment discuter, il faut attendre vingt ans minimum », estime Laurent Alexandre. Aujourd’hui, « elles analysent une molécule mieux que nous. Pour les sujets avec beaucoup de données, l’IA nous dépasse. S’il y en a peu, le cerveau est meilleur. » La recherche progresse surtout sur la vitesse de traitement des informations. Patrick Béja met aussi en garde, la «conscience artificielle est plus un fantasme ». Pour l’instant, il n’y a que des intelligences.