Dans un Vélodrome hostile, l’OM cale face à Monaco
Sous les sifflets constants du Vélodrome, Marseille n’a pu battre Monaco dimanche (1-1)
Les « Rapetou », les gangsters de Walt Disney, rodaient dans le virage sud du Vélodrome, dimanche. L’OM aurait pu braquer un Monaco relégable, mais s’est contenté d’un match nul très décevant (1-1). La crise est toujours là, et le podium s’éloigne.
C’était chaud. Les sonos avaient été renforcées. Les banderoles les plus acides étaient de sortie : on retiendra notamment le « Vous avez tous de l’argent, achetez-vous des couilles » des Fanatics. Les virages chantaient « Mouille le maillot ou casse-toi » et « Garcia démission » sans arrêt, ou presque, même après le but de Lopez. L’ambiance est incandescente à Marseille. Et ce nul ne calmera pas les supporters, qui promettent une semaine chaotique aux joueurs et aux dirigeants.
Quinze minutes et c’est tout. Face à un Monaco encore convalescent, les Marseillais ont pris le match par le bon bout. Un gros pressing, de vraies intentions offensives qui ont permis à Lopez d’ouvrir le score dès la 13e minute, d’une frappe sèche, dont le rebond a surpris Benaglio. Un but comme une rareté statistique, cette année : en dix-huit matchs de Ligue 1, c’est la première fois que l’OM marque avant le quart d’heure de jeu. Mais les Marseillais ont été incapables de concrétiser cette bonne entame et se sont progressivement eteints. Tielemans en a profité pour égaliser à la 37e, d’une frappe puissante, après que Henrichs lui a intelligemment laissé le ballon. Débordés, les Marseillais ont failli encaisser le but du break à la 50e. Mais Golovin a manqué le cadre.
Etat d’urgence à l’OM. Rudi Garcia pestera, encore, contre l’arbitrage : après avoir consulté le VAR, l’homme en noir a annulé un but chanceux de Thauvin, pour une faute d’Ocampos. C’est discutable, mais le coach ne peut se cacher derrière cette excuse pour tout justifier. Il n’a plus d’idées pour l’OM. Il n’a aucune solution pour sortir du marasme. Et pourtant, il y a urgence.