Le coronavirus n’a en rien fait tourner la mayonnaise de «Top Chef» et de sa finale
Pour la dernière de «Top Chef», la productrice artistique dévoile à «20 Minutes» les coulisses particulières de cette saison
Malgré 18 épisodes, la saison la plus longue de l’histoire de « Top Chef » ne nous aura pas ennuyé une seule seconde. Ce mercredi soir, M6 diffuse la finale de l’émission, opposant le méthodique David Gallienne au créatif Adrien Cachot. Deux candidats aux antipodes, à l’image de cette onzième saison, celle de « l’audace ». De l’audace, il fallait en avoir aussi en coulisses. Tout commençait pourtant bien, avec la tenue de l’ultime épreuve dans le prestigieux cadre du George-V, à Paris. Mais début février, le jour même du tournage, l’un des deux candidats déclare être malade. Durant la nuit, une gastro-entérite le contraint à reporter sa participation.
Les contraintes du confinement
« On était désemparés face à cet événement qui n’était jamais arrivé. C’est la saison des premières fois », raconte Virginie Dhers, la productrice artistique de l’émission.
« Top Chef » n’a pas non plus été épargnée par la crise du coronavirus. Si les épreuves et la finale ont été tournées bien avant le confinement, ce n’est pas le cas de la cérémonie des couteaux, organisée peu de temps avant sa mise à l’antenne pour éviter toute fuite éventuelle. Fin mai, les équipes techniques se sont ainsi rendues chez Adrien Cachot, à Paris, et chez David Gallienne, en Normandie. « Normalement, on réunissait les finalistes au George-V, avec leur famille et les quatre chefs, explique Virginie Dhers. On tournait ça sur une journée, un finaliste après l’autre. Cette année, on est revenus à l’ancienne formule, abandonnée en saison 8. » La révélation du grand gagnant a néanmoins été organisée sur une unique journée et s’est faite au même moment. Autour d’Adrien Cachot et David Gallienne, on retrouvera les personnes avec lesquelles ils se sont confinés. Qu’en sera-t-il alors de l’explosion de joie du vainqueur qui ponctue chaque année la finale ? « L’émotion est là, la tension aussi, assure la productrice artistique de « Top Chef ». Le moment est tellement important après tant d’efforts des deux côtés que l’enjeu est vraiment palpable. On n’a pas perdu en intensité. »