Cette start-up veut «protéger les citoyens» avec la vidéo
Basée à Sophia-Antipolis, Videtics va présenter ses logiciels au CES (en ligne) de Las Vegas
Cette année, le plus grand salon de l’innovation, le CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas, se tiendra exclusivement sur la Toile. Covid-19 oblige. Et Videtics fait partie des sept start-up azuréennes soutenues par la région Paca pour y présenter leur concept aux professionnels du secteur. Cette société basée à Sophia Antipolis et spécialisée dans l’intelligence artificielle et la vidéosurveillance mise gros sur ce rendez-vous.
Reconnaissance faciale ?
« Le but, c’est de gagner en visibilité et de tester notre offre à l’étranger », indique Alan Ferbach, cofondateur de la start-up. Videtics, c’est un logiciel qui s’installe sur les systèmes de vidéosurveillance pour «extraire, analyser et comprendre les informations qui en émanent », précise l’un des trois fondateurs. « On utilise l’intelligence artificielle pour donner une expertise sur l’image. » Alan Ferbach ajoute : « Avec mes collègues, nous avons constaté qu’il y avait énormément de caméras installées pour peu d’effectifs humains. Videtics permet d’aider les élus à mieux piloter leur ville face aux enjeux de surpopulation, de trafic routier intense et d’insécurité, en filtrant les informations et en signalant celles utiles. ». Face au débat sur la reconnaissance faciale, l’entrepreneur répond : « Le logiciel respecte le règlement européen général sur la protection des données personnelles (RGPD). Il faut savoir qu’il y a énormément de choses à faire en amont en termes de sécurité avant d’arriver à la reconnaissance faciale et ce n’est pas notre but. » L’objectif de la start-up ? « Se développer dans des établissements comme les Ehpad pour permettre une détection de chutes des personnes âgées et protéger aux mieux les citoyens. » Videtics pourra échanger avec les professionnels du domaine jusqu’au 15 février sur la plateforme du CES.