La menace terroriste islamiste reste élevée en France
Àlla fin de l’été 2015, des combattants djihadistes expérimentés quittent la Syrie et empruntent la route des Balkans en se faisant passer pour des réfugiés. Quelques semaines plus tard, le 13 novembre, le commando sème la mort dans les rues de Paris et de Saint-Denis au nom de Daesh. Aujourd’hui, avec le déclin du groupe terroriste, ce que les spécialistes qualifient de « menace projetée » a « considérablement diminué », explique une source sécuritaire. Toutefois, la menace terroriste islamiste reste élevée, comme l’ont rappelé les derniers attentats survenus sur le territoire : six en 2020, un en 2021. Leurs auteurs sont « sans lien avec les organisations terroristes mais, sous l’effet de la propagande, décident de passer à l’acte », a résumé le directeur de la DGSI, Nicolas Lerner, lors d’un point presse. Mais ces attaques n’ont pas été conçues et élaborées depuis la zone irako-syrienne, comme cela avait été le cas entre 2014 et 2016. Même si le risque est moindre, les services de renseignement n’excluent pas que des terroristes puissent être à nouveau envoyés en France pour commettre une attaque. Il reste dans la zone irako-syrienne des groupes terroristes qui n’ont pas renoncé à frapper l’Occident. Parmi eux, estiment les services de renseignement, un contingent de Français a fait le choix de ne pas se rendre.
Des groupes terroristes n’ont pas renoncé à frapper l’Occident.