20 Minutes (Nice)

Raquette en main, la France frappe fort

- L. G.

En para-tennis de table, la France fait trembler ses adversaire­s. Et il n’y a qu’à jeter un coup d’oeil aux palmarès de Stéphane Molliens ou de Fabien Lamirault pour s’en rendre compte. Aux Jeux de Tokyo, les Français ont d’ailleurs ramené pas moins de onze médailles, dont deux en or. Troisième discipline paralympiq­ue par le nombre de sportifs engagés (répartis dans 10 catégories de handicaps), le para-tennis de table est également très pratiqué en loisir et notamment dans les centres de rééducatio­n. « On peut jouer assis, debout et avec un handicap psychique », note Matéo Bohéas (photo cidessous), médaille d’argent à Tokyo. Un constat partagé par Benoît Froment, chargé de la discipline à la Fédération française handisport (FFH) : « L’adaptation est maximale. Il est possible, par exemple, d’attacher sa raquette à sa main, de jouer en fauteuil ou en béquilles… » Lui parle également d’une « vraie culture du tennis de table handisport en France », qui en fait « une discipline majeure. Ainsi, des moyens humains et financiers sont mis en place ».

Un sport champion de l’inclusion

Qui dit moyens, dit entraîneme­nts réguliers. « Nous faisons beaucoup de stages et nous sommes très bien entourés », constate Matéo Bohéas. Et puis, le para-tennis de table est le champion de l’inclusion : « Les règles sont les mêmes que pour les valides. Juste, pour les joueurs en fauteuil, la balle doit sortir en bout de table et pas sur les côtés. Ainsi, on peut jouer tous ensemble, valides et non-valides, en optimisant les capacités physiques de chacun », s’enthousias­me Benoit Froment. Quand le mélange des genres est la clé de la réussite.

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Crédit photo : FFH

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