La princesse tient les rênes, chez Ocelot
À 78 ans, Michel Ocelot tient toujours la forme. Honoré à Annecy pour l’ensemble de sa carrière, le papa de Kirikou et d’Azur et Asmar revient avec trois contes animés : Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse, des histoires qu’une conteuse raconte au fur et à mesure des requêtes de son public. Comme pour Dilili à Paris, les femmes fortes sont au centre de ce film mettant en scène des princes généreux et des princesses résolues. « Mon cinéma est une façon de donner des baffes aux gros machos », s’amuse le réalisateur. Ses personnages intrépides balaient institutions et traditions pour apporter un peu de sérénité dans des mondes cruels. « Je suis le bon Dieu dans mes films, avec des tas d’anges qui m’aident à créer un univers plus ouvert que la réalité », analyse Michel Ocelot. Son humour comme sa poésie font mouche, tandis que ses images émerveillent toujours autant.