En France, un sujet encore peu abordé
Nada, niet. Les Français porteurs de handicap ont encore peu investi le Web3, ou n’en parlent pas. Rien d’étonnant pour Aurore Dandoy, fondatrice de la Kintsugi Factory. « D’abord la notion de handicap est vaste : en France, 80 % sont invisibles. » Selon les cas, ça peut compliquer l’accès aux services numériques ou au contraire pousser les internautes à ne pas évoquer leur maladie. « Et puis le métavers ne résoudra pas tout. Si le but est de se sentir valide en ligne, ça peut au contraire aggraver la déconnexion entre l’esprit et le corps », souligne l’experte inclusion. À l’inverse, certaines applications peuvent avoir des effets thérapeutiques intéressants : « La réalité virtuelle peut faciliter la communication avec certains enfants autistes, par exemple ». Lorsqu’il permet de travailler de chez soi, le Web3 présente aussi une opportunité, admet Aurore Dandoy : « Je suis moi-même travailleuse handicapée, adepte du télétravail. » Et peut-être demain d’un métavers inclusif.