Ça sent un peu le sapin ces fêtes de fin d’année
La hausse généralisée des prix incite nos lecteurs et lectrices à changer leurs habitudes pour Noël
Un frugal Noël. L’inflation galopante qui touche notre économie va affecter les fêtes de fin d’année de nos lecteurs et lectrices. Celles et ceux qui ont répondu à notre appel à témoignages ont déclaré avoir réduit leur budget pour les étrennes. Le premier poste de dépense, ce sont évidemment les cadeaux. En octobre, MichelÉdouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E. Leclerc, prévenait déjà : « Ça va coûter plus cher d’offrir des jouets à ses enfants. »
Alors, comment faire plaisir, sans se faire souffrir ? « Pour les cadeaux des enfants, je vais essayer de faire un maximum d’achats de seconde main », annonce Sabrina, qui prévoit que son budget « sera divisé par deux ou trois ». Vanessa, elle, a décidé, avec son mari, « de n’offrir que des cadeaux à [sa] fille de 11 ans ». Avec sept petitsenfants à gâter, Yveline va mettre
sous le sapin « une enveloppe de 30 € pour les aînés. Pour les trois plus jeunes, ça sera des jouets achetés dans des associations. »
Liliane, elle, s’est tournée vers les videgreniers pour ses six enfants : « Pour cette année, avec deux cadeaux chacun, nous en avons pour 48 €. » Pour les adultes, ce n’est « pas plus de 20 € chacun. L’année dernière, c’était 30 €, mais, vu le prix de l’alimentation, on a réduit. »
Avant de s’offrir les cadeaux – ou après, selon les traditions –, il faut bien passer à table. Et, là aussi, l’addition peut vite être très salée : le prix du foie gras a, par exemple, augmenté (0,50 € pour 40 g), à cause de l’épidémie de grippe aviaire, selon le Cifog (Comité interprofessionnel du foie gras). C’est pourquoi, à Noël, il n’y en aura pas sur la table de Liliane, comme il n’y aura pas « de saumon, ni de coquilles. Trop cher ! » Yveline, de son côté, prévoit une « côte de boeuf, des pommes de terre et des haricots». La grand-mère a acheté sa bûche « dans un magasin discount », comme Sabrina, qui fera ses courses « chez les hards discounters ». Aude, en revanche, a un atout dans a manche : « Je vais participer à un abattage d’oies, aider à les préparer, et repartir avec le plat principal. » Une astuce, Nicolas en a une aussi : « Ma femme et moi achetons tous les cadeaux dès septembre, octobre, quand il y a des bonnes promos sur les gros sites de vente. » Quels que soient les cadeaux sous le sapin ou les plats à table, nos lectrices et nos lecteurs sont nombreux à le rappeler : l’essentiel, « c’est de se retrouver ensemble et de passer un super moment ».
« Ma femme et moi achetons tous les cadeaux dès septembre, octobre, quand il y a des bonnes promos sur les gros sites de vente. » Nicolas, lecteur