Dans un contexte d’inflation, les Restos du coeur vont lancer leur nouvelle campagne
Après le Covid, l’inflation : les crises qui se succèdent ont nettement aggravé la précarité, estiment les Restos du coeur. Au point que certaines familles doivent choisir entre « se nourrir et se chauffer », s’alarme l’association, qui s’apprête à lancer, mardi, sa 38e campagne annuelle. Depuis avril, le nombre de bénéficiaires des Restos du Coeur a bondi de 12 % et leurs difficultés se sont accrues, puisque 60 % (au lieu de 50 % un an plus tôt) vivent dans l’« extrême pauvreté », c’est-à-dire avec moins de la moitié du seuil de pauvreté (551 € par mois).