Des espaces discrets pour déposer sa plainte
Logiquement, les commissariats de police et les casernes de gendarmerie sont les premiers dépositaires des plaintes des femmes victimes de violences.
Toutefois, les structures habilitées à recevoir les plaintes se sont récemment multipliées. Depuis le Grenelle des violences conjugales (2019), il est possible de livrer son récit en toute discrétion à l’hôpital, après une prise en charge médicale, sans avoir à repasser chez soi. D’autres espaces comme les Maisons de femmes travaillent avec des fonctionnaires de police formés à l’accueil des femmes victimes. La procédure reste la même : un procès-verbal est établi à partir des déclarations de la plaignante. Le policier lui remet ensuite un document qui recense les dispositifs d’aide aux victimes (associations, assistant social, psychologue…) et les aides dont elle peut bénéficier. Encore une fois, le 3919 saura orienter, au cas par cas, sur toutes les solutions existantes.