Des oeuvres qui divisent
Féministe, mais « pas militante », Marion assume fièrement sa démarche. Quitte à parfois déranger. Sa première oeuvre, collée en avril 2021, dans un square de la Croix-Rousse, à Lyon, a été détruite au bout de trois jours. « Le but n’est pas de choquer, mais de provoquer un questionnement sur la façon dont on perçoit le corps de la femme, répond-elle. Dans l’art, dans la société en général, le sexe masculin est largement représenté. En revanche, il a fallu attendre 2017 pour voir le clitoris apparaître dans les manuels scolaires. »